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Chantal Lamarre : Steppettes et cornemuses!

The juice of the show! (ou l'essence du spectacle)

Ce vendredi 17 octobre, je suis enfin allé voir le spectacle de Chantal Lamarre, Steppettes et cornemuses, à la Salle Pauline-Julien. Ce spectacle, des Productions Coup de Théâtre, a été écrit par Chantal Lamarre, accompagnée de François Chénier. Dans le synopsis du spectacle, Chantal se décrit comme « une fille qui a toujours aimé raconter, à sa manière, des histoires ». Elle inclut dans ce spectacle des histoires, de la musique nostalgique et un peu de danse. Sur scène, les décors représentent les néons de Montréal à l’époque des cabarets. Bref, c’est un spectacle humoristique (comedy show). Dans cette chronique, je me ferai juge du spectacle et je vous communiquerai ce que j'ai apprécié.


Une réalisation avec une twist nostalgique

La mise en scène du spectacle était assez simple, mais elle fonctionnait bien avec le message de Chantal. Comme promis, il y avait des décorations de néons. À l’intérieur de ces structures lumineuses, Chantal avait préparé des objets et des accessoires qu’elle utilisait pour raconter ses histoires et ses blagues. Par exemple, à l’intérieur de la structure sur laquelle était inscrite « & Co », qu'on peut voir dans la photo ci-dessous, il y avait un téléphone rétro.


En plus des décors, Chantal employait aussi une projection murale derrière elle afin d’accompagner ce qu’elle disait avec des images. De plus, il y avait la projection d’une ville en néons pour garder l’atmosphère des cabarets qu’elle voulait recréer.


J’ai apprécié ces éléments, car ils ne distrayaient pas le public et gardaient le focus sur l’animatrice. Les éléments de décor et la projection ne faisaient qu’accompagner Chantal dans sa présentation.


Mise en scène du point de vue de mon siège lors du spectacle
Décors du spectacle pris de mon siège

Une interprétation admirable et dynamique

Le personnage de Chantal sur scène était très dynamique. Elle est entrée en dansant comme si une substance artificielle coulait à travers son sang. Son énergie était contagieuse. C’est une qualité que souvent les animateurs n'ont pas. Chantal avait une réserve d’énergie qui a duré tout au long de son spectacle. Grâce à ce dynamisme, j’ai gardé toute mon attention sur ce qu’elle avait à dire pendant l’entièreté du show.


L’éternel mouton noir parmi une mer de chevelures blanches

Une des craintes que j’avais face au spectacle était que je n’allais pas comprendre tous les québécismes. Dans le stationnement, je suis sorti de ma voiture et j'ai marché vers l’entrée du Cégep Gérald-Godin, où se trouve la Salle Pauline-Julien. En marchant, j’observais les gens avec lesquels je marchais. J’ai remarqué que j’étais l'une des seules personnes qui n’avaient pas eu la chance de tester les lignes vertes, oranges et jaunes du métro de Montréal en 1988. J’étais aussi la seule personne qui avait des cheveux naturellement bruns. Enfin, tout ça pour dire qu’il y avait une grande différence d’âge entre moi et les autres spectateurs.

Les sujets abordés par Chantal tournaient souvent autour de la nostalgie des années 1970 et 1980 en faisant des comparaisons avec le présent. Je trouvais ça drôle, mais je ne comprenais pas toujours ce qui se passait. Pendant le spectacle, j’ai réalisé que je n’étais pas le public cible du tout. Souvent, je ne comprenais pas les références au passé ou les québécismes. Tout de même, j’ai apprécié le spectacle. Et, je suis content que mes ainés puissent se rejoindre dans une salle et entendre parler de leurs bons souvenirs du passé. Ça me réchauffe le cœur.


Qui ici est dans sa vingtaine? Levez la main!

Chantal, qui connaissait bien son public cible, a demandé au public la question suivante : Qui est dans sa vingtaine? Une fille, Camille, a levé sa main. Pour le reste du spectacle, l’animatrice a interagi avec cette jeune fille en l’interpelant fréquemment. Elle l’utilisait comme un symbole de la jeunesse et lui enseignait des choses du passé. J’ai apprécié le fait qu’elle interagisse directement avec le public, car ça permettait de capter l’attention de l’auditoire. Chaque interaction avec Camille faisait rire la salle. Elle ne l'a pas lâchée, mais toujours d'une façon comique qui la gardait complice.


Conversation avec l'animatrice!

Après le spectacle, Chantal a annoncé qu'elle allait venir rejoindre le public afin de discuter avec nous. Je suis resté pour la féliciter pour son magnifique spectacle et sa belle interprétation. En me voyant, elle m'a annoncé qu'elle avait lu mon dernier billet à propos de son spectacle. Elle m'a questionné par rapport à mon expérience et à propos des craintes que j'avais avant le spectacle. J'ai pu lui dire ce que j'avais pensé du spectacle.


Allo Chantal! Merci encore pour ton spectacle et j'espère que la lecture de ma chronique t'a plu!


Yuval

 
 
 

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