Mona de Grenoble : un show de matante en fin de soirée
- artslettrescommuni
- 30 oct.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 nov.
«Un show en or!», c'est la seule façon dont je pourrais qualifier une telle performance. Un nouveau regard de l'humour sur la communauté LGBTQ+ raconté par une Dragqueen.

En voyant Mona arriver sur scène avec sa robe rose pétante à paillettes et sa grande perruque, on se croyait dans un «Fever Dream» des années 80. Du canapé multicolore jusqu’à la statue d’homme-lion, on en voyait de toutes les couleurs.
Dans la Salle Pauline-Julien, on pouvait remarquer les différences d’âge dans le public. Il y avait plusieurs personnes âgées, beaucoup d’adultes de la vingtaine à la cinquantaine et quelques ados entre 16 et 18 ans. Et, malgré toute cette diversité, Mona a réussi à capter l’attention et les rires de tous.

Je blague, tu blagues, il blague
En y repensant, les blagues me font toujours autant rire, l’absurdité de ses histoires permet à tous de rigoler pleinement. Sa façon d'engager le public nous a tous permis de nous sentir investis dans le spectacle. Mona faisait référence aussi à plusieurs endroits importants de la ville de Sainte-Geneviève, dont le restaurant La Roulotte et la rivière des Prairies. Chaque habitant de la ville s’est senti choyé d’être compris et reconnu par LA Mona de Grenoble.
LGBTQ chips +
Aucune censure. Ce serait comment je décrirais le show. Entre les jokes sexuelles, les histoires sur le comingout et les références à d’autres célébrités québécoises, tout le monde a réussi à embarquer dans son humour absurde.
Mona est et restera probablement la seule à comparer la non-binarité à un sac de chips aux légumes. Là-dessus, on doit l’avouer, c’est du génie! Utiliser la religion, et le personnage de Jésus, pour exprimer son attirance envers le physique des hommes était aussi hilarant.
Ma matante Mona
Ce qui m’a vraiment plu, c’était surtout les histoires de matantes sur le party et les anecdotes sur sa récente série Comment tuer sa mère qui étaient à tomber par terre. Au fond, ces histoires farfelues nous permettent de mieux nous connecter à l’artiste. On n'a plus le sentiment d’être assis devant un spectacle, mais celui d’être en grosse jasette dans le salon vintage de matante Mona qui a une coupe de vin dans une main, et une autre qu’elle sort du creux du divan et une troisième depuis le chandelier du plafond. Le gag du verre de vin ajoute vraiment au personnage de Mona, personne ne s’y attendait.
La dualité entre l’homme et la Dragqueen, son rire gras, et ses grandes coiffes multicolores représentent l’âme du spectacle, l’essence du personnage de Mona. J’apprécie réellement le fait qu’on nous présente les différentes facettes de la vie de Dragqueen!
Le prochain spectacle de Mona s’annonce tout aussi grandiose, pour y assister, allez sur le site Web Mona : De la poudre aux yeux.
Trouvez plus d’informations et de critiques sur le site de La Presse, sur le Radio-Canada, dans le journal Le Devoir et sur le site HollywoodPQ.
Camille

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