Éliane Synnott sans filtre
- artslettrescommuni
- 30 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 nov.
Coucou (avec un accent français)!
Je vous applaudis d'avoir trouvé ma page branchée, populaire et exclusive qu'à ceux qui savent lire. Bravo! Bref, je suis la chroniqueuse en chef du blogue d'Arts, lettres et communication. J'ai récemment assisté au spectacle d'Arleen Thibault, Fille de laitier, présenté le 25 novembre 2025 à la Salle Pauline-Julien, donc lisez plus pour en savoir plus!

Éliane Synnott au Japon
Je jure de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité
Moi, j'écris pour faire sortir le méchant. Comme un morceau de viande coincé entre les
dents enfin retiré, je prends plaisir à vous partager ce qui me dérange tant depuis quelque
temps. J'aime me plaindre, mais j'aime par-dessus tout ceux qui aiment m'entendre me plaindre.
Je reste honnête et jamais au grand jamais est-ce que je n'exagère la vérité selon les mésaventures qui m'ont assaillies cette journée-là.
J'aime offrir mon sarcasme et ma joie de vivre en compensation de la vie morne que vie mes lecteurs. Je vous aime!
Pour moi, écrire c'est imaginer. Je ne mens jamais, mais j'aime pousser ma créativité
jusqu'au bout. En tant que blogueuse, je vous sers mes opinions à la cuillère tant que
vous avez la bouche ouverte. Il est important que les intellectuels artistiques se encontrent
et échangent entre eux. Ce blogue est le parfait endroit.
La métaphore, c'est moi qui l'ai inventée... donc, j'aime en utiliser pour créer des sensations et
des images comme si vous étiez assis à côté de moi à regarder un spectacle. En écrivant, je conduis votre taxi vers une destination inconnue, mais épanouissante. Les détails colorés que
vous lirez vivifiera votre esprit d'art et de culture. Je vous rapporterai le beau et le laid, le froid
et le chaud, les hauts et les bas. Imaginez avec moi?
Je souhaite que vous embarquez dans cette aventure où nous allons disséquer le travail ardu que font les artistes.
De grands sacrifices pour l'art
Pour le billet de blogue de cette semaine, je m'attarde sur le cas d'Arleen Thibault. Le nom
de son spectacle Fille de Laitier a immédiatement capté mon attention. Je ne savais pas
que nous pouvions faire un spectacle sur un métier que je croyais révolu depuis 100 ans.
En faisant quelques recherches, j'ai découvert qu'Arleen Thibault est une conteuse réputée
au Québec. Piqué de curiosité, j'ai acheté mes billets et j'ai annulé le splendide rendez-vous amoureux auquel j'ai été invitée. À voir si ça en valait la peine...
Pour en savoir plus, vous pouvez aller consulter son site : https://arleenthibault.com/
Arleen Thibault présente son deuxième spectacle Fille de Laitier

Arleen Thibault présente Fille de Laitier
Et alors ce spectacle d'Arleen ?
Pas besoin de ce rendez-vous puisque je suis tombée en amour devant le charisme d'Arleen Thibault! J'exagère, car un ventre rempli de caviar et de promesses mensongères ne me ferait
pas de mal. J'ai tout de même aimé le spectacle d'Arleen Thibault. En effet, elle avait une prestance sur la scène et sa voix qui n'était guère monotone, mais pittoresque m'entraînait
jusqu'à la campagne d'il y a 50 ans. Souvent, elle questionnait le public de leur vécu et soudainement, j'étais l'un de leurs.
Moi, je dis que la beauté est dans le détail et Arleen Thibault, elle en met des détails. Je pouvais imaginer un monde qui m'est inconnu et me laisser bercer par son don de conteuse. Malgré que le sujet du spectacle ne m'était pas familier puisqu'elle s'adressait surtout à un public plus âgé,
j'ai su y trouver ma place rapidement. J'aimais la composition de son texte, elle mentionnait un élément quelconque et ferait plusieurs liens avec tout au long de sa prestation. Par exemple, la cliente qui parlait beaucoup trop.
Le décor était beau. Cachée sous des caisses de lait, une lumière mauve passait à travers chacune de ces caisses. À la fin du spectacle dans la salle Pauline-Julien, Arleen déposa
des bouteilles en verre de lait et les lumières jaunes se sont éteintes. Cela fit que la lumière
mauve faisait rayonner les bouteilles. Un autre joli détail!

Mes yeux brillent, mes oreilles résonnent
J'ai grandement apprécié la musique qui accompagnait le conte d'Arleen, le musicien Robin Servant. La guitare électrique est un des instruments qui m'hypnotise. Lorsque Robin jouait un "hammer-on" sur les cordes aigus, cela touchait ma corde sensible. Arleen Thibault décrivait
une époque quelque peu lointaine et lorsque Robin Servant sortit son accordéon, je trouvais
que c'était un excellent ajout. J'approuve!
Éliane,
xoxo
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